This first one was a stab at 'epistolary' style. I'd been dipping into the PersianLetters (an enlightenment era Griffin and Sabine story) pretty liberally at the time, if you couldn't already tell. And for the record: Annie really did make money off her classmates sewing buttons and fixing hems. One of her roommates (an honest-to-goodness Seven Sisters alum) really did lecture her on feminism and the embrasure of a queer lifestyle while squeezing herself into the tightest skirt she owned to pick up a boyfriend at the airport. Oh, and Benno really did tell her, too, that girls age out at around 30.
D'Anja à Benno à Bruxelles.
Heureuses soient les femmes de notre pays, mon ami! Quand je partis pour L'Amérique, je ne voulais pas accepter ce que tu me disais à propos de nous et de notre place dans la société. Maintenant,après avoir vécu presque dix ans dans une ville américaine soi-disant libérale, je vois bien que c'était toi qui avais raison et moi qui avait tort.
Nos femmes se forment d'une manière mieux équilibrée qu'ici. C'est à dire qu'elles apprennent un métier (ou bien une carrière. Les noms sont très importants aux américains.) au même temps où on leur apprend comment faire le ménage, comment cuisiner, comment élèver des enfants. Les femmes chez nous peuvent être sportives et savoir comment se maquiller, ou bien porter une robe s'il leur faut.
Ici, c’est autre chose complètement. Dans la faculté ou j’étais inscrite, je trouvai une solidarité différente entre les femmes: une basée sur leur superieurté sur les hommes. D’après elles, la femme pourrait faire meme les travaux les plus “masculins” mieux que les hommes. En gros, c’était la verité, aussi: ces ingénieures, mathématiciennes, physiciennes et chimistes toutes douées en leurs sujets avaient aussi la patience naturelle aux femmes pour bien communiquer et instruire les autres. Cela me fit une forte impression.
Mais, ce savoir s’influence parfois tres négativement les autres cotés de leurs vies. Personne parmi mes collègues ne pouvait ni coudre, ni cuisiner. Je ne plaisante pas! Après avoir entendu l’histoire d’une amie qui paya un prix vulgaire à un tailleur pour rattacher un bouton perdu à une veste, (Sa mère n’avait pas voulu qu’elle sache les occupations de femme afin de ne pas être releguée à un role “inférieure” dans cette société.) je commencai un “business” pour gagner un peu d’argent de poche en faisant de petites oeuvres de tailleur. Sais-tu, Benno, que je gagnai presque autant d’argent par ce petit boulot que par mon travail de boursière? Quant à la cuisine: le nombre de femmes il me fallait apprender à faire des choses simples pour un petit thé: un oeuf dur ou du pain grillé par exemple, est incroyable! Comment ces femmes élèveront-elles leurs propres enfants? Je n’ai aucune idée. Probablement avec beaucoup d’aide des bonnes payées de leurs salaires “abondants” qu’elles envisagent gagner.
Au fac, c’était l’homme l’ennemi. Maintenant, j’entends les mêmes arguments (que nous sommes supérieures, qu’une femme sans homme est comme un poisson sans vélo…) mais pendant cette discussion, la femme est en train de s’habiller en jupe courte et de préparer une liste de plats à commander chez le traiteur pour enchanter son homme actuel avec une soirée “domestique.”
Te rappelles-tu du temps ou notre cher ami Ruis me demanda pourquoi une femme si “habille et belle” comme moi n’avait pas de prétendant? Ma réponse (qui le deplut beaucoup) était: “Chez moi, les femmes couplent avec leurs hommes et puis les tuent.” Je ne plaisantai qu’à moitié: c’est la politique des Américaines. Avec leur territorialité, leur agression et leurs conquêtes, elles sont comme les réquins. Il y a longtemps que j’arretai de faire le bilan de combien de fois je devins l’ennemi d’une femme parce que j’étais “pas attachée” et que son copain se sentait à l’aise en ma présence. (C’est- à -dire qu’on était amis avant ou on avait la même orientation scolaire, alors on avait quelque chose dont on pouvait bien parler.) Le business de chasser est serieux, parfois plus important que l’amitié entre femmes. De toute mon equipe originelle de copines, je n’entend plus de nouvelles, sauf si quelqu’un se rompt avec son homme, ou si elle a des problemes avec. Je trouverais ce nouveau genre de solidarité pathetique si je n’avais ni sens d’humeur, ne vie ailleurs.
Alors, mon ami. Tu me dis la dernière fois que j’étais trop libre avec mes opinions, avec mon desir d’indépendance. Que je ne trouverais jamais un partenaire si je continuais à ma manière actuelle. Tu étais aussi très astuce de souligner le fait que cela deviendrait de plus en plus difficile de commencer une vie familiale quand on approche l’age de 30 ans. Cela me pris beaucoup de temps et de larmes en me rendant compte de ma situation. Je vois qu’ici on suit la même logique que chez nous, mais d’une facon plus sauvage, plus tordue. Je me sens comme si je perdis beaucoup de temps. Si tu pourrais accepter une fille un peu usée mais d’autant plus sage qu’avant, je suis prête à revenir, à accepter mon destin.
Thursday, July 14, 2005
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2 comments:
Les jeunes gens, amis de mes fils (24 - 27 ans), ne s'interessent pas aux jeunes filles sauvagement liberees. Ils veux se lier aux mariees rousses; une maison pollue des idees de combat et dedain des feministes militantes ne produit pas le bonheur pour les maris, meme pour les enfants, meme pour les femmes.
On peut avoir les problèmes chez les russes (également chez les chinoises, les canadiennes, les sud-américaines, etc) aussi, mais l'essentiel peut-être est d'oter les gens qui tiennent si fortement aux idées malsainement chauvines, (feministes ou mysogènes).
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