Have You Ever Had a Dream?
Dès ma jeunesse, j'avais ce que quelques-uns appelaient un grand pouvoir surnaturel, et que d'autres appellent une névrose. Pour moi, in ne s'agit ni de pouvoir, ni de folie, mais plutôt d'une sensibilité très élèvée qui se manifeste aux temps les plus importunes. Dans mon meilleur état (si on doit trouver un côté bon), je me mis en contact avec un monde plus dense et intéressant.populé par toutes sortes d'êtres qui n'existent pas dans notre dimension actuelle. Le pire est quand les autres gens se mèlent dans mes affaires. Là de deviens soit l'oiseau mis dans une grotte pour éprouver l'air que lesmineurs devront inspirer, soit une sorte de sorcière moderne à être chassée, exposée, isolée.
Alors, ce n'est pas souvent que je parle de mon 'don extraordinaire' (ce qu'une sage practiquante appelle "être dans sa peau astrale.") Je n'ai pas tellement de contrôle sur mes pouvoirs, et cela me porta beaucoup de problèmes dans le passé. J'étais toujours embêtée par les préssentiments, par les 'vibrations' que je senties des autres gens, mais le coup definitif contre cette sensibilité vint il y a quelques ans, quand j'étais une étudiante, jeune et pauvre. C'est là, quand je décidai de ne jamais me mèler dans l'autre monde des "sans corps."
Dans les montagnes, toute seule et très malheureuse de ma situation,un soir je me rendis vraiment hors de moi afin d'échapper à la pein de mon existence quotidienne. Au début ce n'était que du plaisir suivi d'une culpabilité incroyable. Voici ce qui m'arriva:
Je m'étendis sur le lit, ne voulant rien savoir de plus. Fermant les yeux, je notai le sens bien connu de la séparation et de me trouver sans poids. Instinctivement, je savais qe ce ne serait pas une bonne idée d'ouvrir les yeux, parce que tout ce que je verrais serait mon propre corps avec l'air de ne pas être vivant. Un cadavre. Quelque chose que, même si j'étais de bonne humeur, je n'aimais pas du tout voir. Dieu sait ce qui ferait cette image à mon esprit à ce temps-là. Alors, je me laissai prendre par la brise qui soufflait d ema fenêtre, préférant voler 'aveuglement' - sans savoir où je serais livrée.
La sensation de voler sans corps est tout à fait différente de ce qu'on fait avec le plus ou moins 70 kg de viande qu'on porte d'habitude. On n'a pas les mêmes restrictions comme la peur, la pesanteur, le sens qu'il ya a un gros poids qui nous enchaîne, qui nous fait tomber au lieu de planer comme un spectre.
Je continuai à me déplacer ainsi pendant je ne sais pas combien de temps, et éventuellement, je sus quand je me trouvai à ma destination. Ouvrant mes yeux, je n'étais pas du tout choquée de voir que j'étais au desert égyptien au milieu des pyramides...pas les pyramides de Khufu, mais celles crées par le premier architecte connu: Imhotep. Vous savez: les pyramides comme celles des Aztèques au Mexique qui ont des étapes, comme un gâteau de mariage. La frisson que je sentis n'était que du plaisir. Un grand plaisir d'être quelque parte où je me sentis à l'aise, un lieu chéri que je connaissais comme ma poche, même si je ne le visitai que dans les livres, les rêves.
Mon bonheur était si intense de me trouver enfin au pays de mes rêves de ma jeunesse, même si ce ne fut que l'étoffe des rêves. Malgré le fait que je n'avais pas du corps, je me sentis très fortement.
Là, il fut la nuit et le ciel prenait la forme du "dôme céleste," comme l'appellaient les sages anciens. Un dôme couvert en velours d'un blue si riche que cela me donna envie de pleurer, c'était si profond, si...beau. Un bleu parsemé de petits diamants.
Tout autour de moi il faisait clair et plat, et il y avait toujours cette brise qui enleva le sable. Mais cela ne m'embêta pas: je plainai peut-être 5-10 centimetres au dessus de la terre, et j'étais insulée des éléments. Je me souviens clairement de ma surprise de ne pas être gênée par la froideur charactéristique du désert la nuit - n'étant couvert que par un drap de lin qui flotta autour moi, agité par le vent. Amoena est, pensai-je, comme de l'eau parfaite du bain.
Ciel bleu de al nuit, les étoiles, perdant ce fardeau du corp et les malaises qui venaient avec: la peur du froid, d'être pieds-nus au sable, des bestioles du désert...la comédie d'un chien qui aboya en me voyant à côté de son maître qui ne sentit rien de ma présence. (Manifestement, les animaux sont beaucoup plus sensibles que les hommes)...et une mélodie pentatonique et charmante venant d'une flûte qui se trouve toujours dans mon esprit .(Ou, avait elle ses origines des petites cloches dansantes sur le vent?) Je continuerai à errer si contente, sans conception du temps.
Puis...le commencement de la morte de ce monde: une pensée qui m'infiltra. "Que signifie pour moi cette situation?" Troublée par cette question, je sentis tout d'un coup le froid m'attaquer, puis un pied qui toucha le sable brutalement glacé. Mon poids revint, et je me mis à pleurer sans espoir, sans arrêt.
Je me trouva revenue à moi violemment aux pieds froids comme la mort et gratés par le sable. Je me rendis malade à force de mes sanglots, mes soupirs. Eventuellement, je m'endormis.
Le matin, il fallait donner des excuses à la dame avec qui j'habitai: c'était un cauchemar...j'avais le mal du pays, etc, etc.
Je savais alors qu'il me fallait choisir entres mes deux réalités: soit essayer de me balancer sur le frontier, toujours évéillante contre lesgens que ne comprendraient pas, soit renoncer complètement à cette joie, la liberté de courir sans bagages, d'essayer de me débrouiller sans vision, sans sensibilité. Je ne suis pas sûre d'être contente de la décision que je pris. Parfois c'est comme si je ranonçai à la couleur pour noir-et-blanc. Enfin, le choix se fit, et je dois vivre avec jusqu'à ce que je sois assez forte par supporter un autre. Pour maintenant, je me chauffe avec les souvenirs.
Monday, July 18, 2005
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