How happy to wake up to my favorite of Satie's waltzes playing in my head this morning. It transformed my morning commute down Prospect Hill into a wander through Monmartre and put me into such a romantic mood:
Je te veux
J'ai compris ta détresse,
Cher amoureux,
Et je cède à tes voeux,
Fais de moi ta maîtresse.
Loin de nous la sagesse,
Plus de tristesse,
J'aspire à l'instant précieux
Où nous serons heureux;
Je te veux.
Je n'ai pas de regrets
Et je n'ai qu'une envie:
Près de toi, là, tout près,
Vivre toute ma vie,
Que mon coeur soit le tien
Et ta lèvre la mienne,
Que ton corps soit le mien,
Et que toute ma chair soit tienne.
J'ai compris ta détresse,
Cher amoureux,
Et je cède à tes voeux,
Fais de moi ta maîtresse.
Loin de nous la sagesse,
Plus de tristesse,
J'aspire à l'instant précieux
Où nous serons heureux;
Je te veux.
Oui, je vois dans tes yeux
La divine promesse
Que ton coeur amoureux
Vient chercher ma caresse.
Enlancés pour toujours,
Brûlés des mêmes flammes,
Dans des rêves d'amours
Nous échangerons nos deux âmes.
J'ai compris ta détresse,
Cher amoureux,
Et je cède à tes voeux,
Fais de moi ta maîtresse.
Loin de nous la sagesse,
Plus de tristesse,
J'aspire à l'instant précieux
Où nous serons heureux;
Je te veux.
-Henry Pacory
Monday, June 12, 2006
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